A l’occasion d’un déplacement sur les investissements d’avenir à Bordeaux, le 10 janvier dernier, le Président de la République s’est exprimé sur la place qu’il souhaitait réserver aux partenariats publics privés (PPP) pour la réalisation de grands projets d’investissements d’ici à 2020. Se voulant « pragmatique », il a notamment préconisé l’usage des PPP dans les secteurs du logement, de la transition énergétique, du numérique, des transports et de l’aéronautique. Voulant tempérer les critiques sur cet outil controversé, il a affirmé qu’ «il ne s’agit pas de se substituer aux collectivités, il s’agit d’apporter à tous les décideurs publics, dans un double souci d’efficacité et de sécurité juridique, tous les moyens pour faciliter la concrétisation de leurs projets d’investissement». François Hollande a par ailleurs indiqué avoir demandé à la Caisse des dépôts de déblocage de 20 milliards d’euros sur cinq ans pour accompagner les collectivités territoriales dans l’engagement de projets d’investissements et rappelé que la France ne devait pas hésiter à mobiliser des fonds auprès de la Banque européenne d’investissements (BEI). Il a également fixé quelques grands objectifs, tels que la couverture du territoire national en haut débit d’ici à 10 ans ou encore la modernisation d’au moins 1000 kilomètres de réseau ferroviaire par an.